vendredi 8 juin 2012

Dernier jour

Vendredi 8 juin :

Comment je me sens actuellement ? Partagée entre une certaine nostalgie, et aussi heureuse de retrouver mon cocon familial et amical dès demain soir ! Je ne pensais pas en arrivant que j'allais ressentir une certaine tristesse à l'idée de quitter cette aventure... et quelle aventure !
Le fait de toujours avoir quelqu'un avec soit, avec qui rigoler le soir, discuter de tout et de rien, sortir, dormir la journée... Un tas de petites choses qui vont me manquer.
Nous avons tous passé un bon séjour, malgré quelques soucis plus ou moins graves... Je suis certaine que ces 6 semaines demeureront comme une réelle expérience humaine pour chaque élève de la promotion 2012 de Novancia !
Dernière soirée ici, ca s'annonce assez bien :)

Quelques jours plus tard...

Le retour à Paris ? Surprenant, choquant, déstabilisant.
D'abord parce que l'effervescence parisienne est épuisante, beaucoup de monde, beaucoup (trop) de bruits, beaucoup de choses à faire... On se plaignait du comportement des Estoniens dans les transports publics (regard triste, mauvaise odeur, comportement agressif...) mais finalement, de retour à Paris, nous avons pris du recule et nous réalisons à quel point la population peut être assez antipathique. Certes, ici les gens ne bousculent pas violemment, mais c'est à peu de choses près, similaire au niveau du comportement.
Et surtout, ce qui choque, ce sont les prix exorbitants exercés dans la capitale ! Bien sûr, nous avons un salaire beaucoup plus élevé que les Estoniens, c'est tout de même impressionnant de payer trois fois plus cher tous ce que nous voulons nous offrir, que ce soit un repas, un titre de transport, ou une bouteille d'eau !
Est ce que l'Estonie me manque ? Non. Certes expérience fut enrichissante, mais je ne souhaite pas la recommencer. Je fus très agréablement surprise par la beauté de la Vieille Ville, l'esprit de fêtes qui existe le soir, mais Paris m'a vraiment manqué durant ce séjour...

mercredi 6 juin 2012

Visite de la prison russe de Tallinn

Mardi 5 juin :

Nous avons visité l'après-midi la prison russe de Tallinn, qui a été mise en service en 1919, jusqu'en 2002.
Notre guide semblait sortir tout droit de l'époque soviétique... Le seul moment de rire avant un certain temps ! Nous savions que la visite ne serait pas des plus réjouissante... Mais nous avons tous été submergé par l'intensité des émotions négatives qui émanent de ce lieu. Ceci à sûrement du être accentué par le fait qu'il faisait très sombre et très froid dans l'enceinte de la prison (plus d’électricité ni de chauffage depuis 10 ans).
Nous avons fait le tour des différentes cellules, où le guide nous racontait quelques anecdotes sympathiques (c'est totalement ironique, rassurez-vous). Par exemple, les prisonniers étaient entassés dans des cellules de 2 personnes, à 11 détenus (il s'agissait de la partie la plus moderne de la prison)... Certaines cellules accueillaient jusqu'à 32 détenus... On peut imaginer les horreurs qu'il devait se passer entre eux... La prison avait une capacité de 1000 personnes. Il y en avait plus de 2500... Durant l'occupation soviétique, les prisonniers politiques subissaient nombres de tortures dont celle où ils étaient enfermés dans une cellule de 1m sur 1m, nu, pendant 4 jours... Certains détenus étaient destinés à la peine de mort : une salle peinte en rouge, pour ne pas que les taches de sang soient visibles, servaient de lieu de fusillade, tous les jeudis. Soit les prisonniers allaient à la douche, soit à la mort... Ce qui nous a aussi frappé : pendant la période d'occupation allemande, 878 Juifs de France ont été déportés en Estonie et en Lituanie. La moitié d'entre eux furent exterminés dans les enceintes de la prison que nous visitions...



 T'as le look, coco !
 cellule de prison garnie d'images de femmes plus ou moins nues
 la plus grande cellule pouvant accueillir jusqu'à 32 personnes. Ils mangeaient, dormaient et faisaient leur besoin dans la même pièce, sans aucune aération. Enfin si, une toute petite... On aperçoit à gauche leurs superbes couchages, au fond les toilettes.

 Le parloir
Voilà de quoi se rendre compte à quel point nous avons de la chance de vivre aujourd'hui...

mardi 5 juin 2012

Visite de la Résidence Présidentielle + du KUMU (Musée d'Art d'Estonie)

Jeudi 1er juin :

Après un cours sur les nouvelles technologies en Estonie, nous avons visité l'après midi la Résidence du Président ainsi qu'un Musée d'Art.
Rien de particulier à dire à propos de la Résidence...
Au sujet du Musée d'Art, la galerie qui m'a le plus frappé est celle concernant l'époque soviétique. On s'aperçoit à quel point les artistes étaient contraints d'effectuer de la propagande du régime (portrait de Staline, manifestation contre les riches...), mais aussi à quel point leur esprit était torturé d'agir ainsi. J'ai toujours eu un goût plus prononcé pour l'art contemporain, mais dans ce cas là, je pouvais réellement ressentir le désespoir et le désarroi de certains artistes face à de telles obligations, et face à un régime terrible.
A ce propos, un professeur que nous avons eu, pour des cours de culture estonienne, nous a parlé de manière très honnête et ouverte du régime soviétique qu'elle a combattu. Reet (de son prénom) faisait parti du congrès estonien avant la révolution, et nous a fait part d'un secret qu'elle gardait pour elle à l'époque : tous les jours, sous sa tenue, elle cachait des photos de sa famille. Et ce, au cas où à la sortie du congrès, elle se faisait emmener par les Soviets, en Sibérie. Elle vivait la peur au ventre, et lorsqu'elle nous racontait des faits qu'elle avait vécu, en avait les larmes aux yeux. Le traumatisme est toujours présent pour les générations ayant subi la répression. Il ne faut pas oublier que cela s'est terminé seulement quand je venais de naître... en 1991. Depuis, le pays a évolué de manière incroyable, si l'on considère qu'il était occupée il y a 21 ans ! Bien sur, certaines choses me déplaisent en Estonie, mais il faut l'avouer, j'admire le courage qu'on eut les personnes ayant libéré le pays, et ce uniquement par la voix. En effet, d'énormes groupes de chants, formaient une alliance, et n'ont pas permis aux Soviets de tirés sur la foule, car ces groupes étaient trop important. L'Estonie a gagné son indépendance de manière pacifiste.
Ce voyage m'a appris beaucoup de choses... Je développerai ceci dans le dernier article de ce blog, à mon retour. J'ai encore d'autres détails à conter, à propos des différences culturelles entre l'Estonie et la France.







jeudi 31 mai 2012

Pilve 4

Je n'ai pas encore pris le temps de vous parler rapidement de l'endroit où nous logeons.
Nous vivons depuis le 29 avril dans des hôtels-appartements de la rue Pilve, qui se situe à 15minutes à pied du centre ville de Tallinn.
Les appartements sont assez spacieux, confortables. Nous avons remarqué dès notre arrivée à quel point ils sont chauffées (environ 25° à l'intérieur). On étoufferait presque !

Par ailleurs, je vis avec Clara, Romain et Dragana. Je nomme notre appartement : "la coloc de rêve". En effet, malgré quelques petites disputes, ce qui est tout à fait normal, ayant tous les 4 un très fort caractère, nous passons beaucoup de temps ensemble, à rigoler de tout, discuter de tout... Je pense sincèrement que sans eux, le voyage n'aurait pas été le même !


Il nous reste encore 9 jours... Et tout va pour le mieux depuis que l'affaire avec le chauffeur de taxi s'est réglée...

dimanche 27 mai 2012

45m sous terre

Lundi 21 mai :

Visite d'une société qui stocke du pétrole...
Un peu plus d'une heure de transports. Nous avons enfin pu voir la plage, et par chance, il fait très beau ici et même chaud (environ 20°) depuis le début de la semaine !


Nous avons été amené à 45m sous terre, avis aux claustrophobes, ne pas s'y rendre !

mardi 15 mai 2012

Les Estoniens bâtissent leur Etat contre les Russes, et non pas pour eux.

Le titre s'agit d'une phrase marquante lors d'une conversation que Clara et moi avons eu une diplomate de l'Ambassade de France (longue histoire...).

Mardi 15 mai :

Visite de l'usine de Suva, fabriquant de chaussettes ! Encore une fois, nous sommes impressionnés par le bruit, la chaleur, les conditions très difficiles dans lesquelles les ouvriers travaillent...
L'usine fut construite en 1919, autant dire qu'elle est vraiment vieille, et peu adaptée à la production actuelle. Voilà pourquoi l'usine va se délocaliser, mais toujours dans les environs de Tallinn.
Voici quelques photos des machines ainsi que de la production stockée.

 Les "moules à chaussettes"

Navrée pour la qualité loin d'être exceptionnelle des photos... je les ai prises avec mon blackberry pourri.

No news, good news ?

Cela fait une semaine que je n'ai pas publié d'articles sur le blog des Parisiens en Estonie... J'ai donc beaucoup de choses à raconter, et je vais tenter d'aller à l'essentiel.
Débutons par ordre chronologique :

- (on revient un peu en arrière) Vendredi 4 mai :
Première soirée à Tallinn, il faut faire ça bien ! Nous allons, avec mes colocataires, acheter quelques breuvages, et croisons sur notre route trois Estoniens stylés (bien fringués quoi). Nous les abordons pour leur demander s'ils connaissent des endroits sympas où aller danser. Après quelques minutes de conversations, nous les invitons à se joindre à nous, histoire de partager nos différentes cultures. Ce fut une soirée très sympathique, où l'on a appris que le racisme ambiant en Estonie ne concerne pas les jeunes, du moins très peu ; où la honte d'être métisse Russe-Estonien est réellement présente, et où les jeunes Estoniens ne boivent pas de vodka ! Incroyable !

- Samedi 5 mai :
On se remet de la soirée... Et petite mésaventure avec une vieille Estonienne.

- Dimanche 6 mai :
On se remet plus rapidement de la soirée...
Je suis allée me promener dans la vieille ville toute seule, et comme d'habitude, je me suis un peu perdue, mais cela m'a permis de découvrir des recoins très mignons. La vieille ville a une architecture absolument sublime. J'ai déjà parlé rapidement des bâtiments de couleurs, mais avec le temps maussade qu'il faisait ce jour là, la présence de la couleur a pris tout son sens.
J'ai également beaucoup apprécié l'intégration des restes de maisons médiévales très certainement, aux maisons modernes (photo à l'appui, comme toujours)

- Lundi 7 mai :
A la recherche des friperies de la ville, qui sont apparemment très peu chères... RAS !

- Mardi 8 mai :

Journée férié en France, mais nous avons eu cours. Un cours d'économie estonienne, donné par un professeur de la Minor Business School (école où nous étudions à Tallinn). Très intéressant. Surtout très à droite...
L'après-midi était consacrée aux projets que nous avons à réaliser durant notre séjour. Nous avons un sujet économique, un sujet culturel, un sujet d'entreprise et un rapport d'étonnement à remettre à notre école. D'ailleurs, ce blog représente mon rapport d'étonnement, et j'en suis on ne peut plus fière, car la directrice de l'école m'a dit que c'était la première fois qu'une telle idée apparaissait.
Pour les sujets culturel et économique, je travaille avec Clara, Romain (mes deux autres colocataires), ainsi qu'avec Marguerite. Le sujet culturel est le suivant : "l'impact de l'occupation suédoise en Estonie"... Pas grand chose à raconter dessus ! Le sujet économique concerne le tourisme en Estonie. Beaucoup plus de choses à raconter ! Heureusement !


- Mercredi 9 mai :
Cours d'analyse financière en préparation du dernier partiel.


Après midi : séance de sport à la salle de sport "My Fitness" qui est vraiment géniale. Il y a des cours de zumba, que je compte essayer très prochainement, mais pour le moment je me concentre surtout sur les appareils, après avoir tester en vain un cours de Dance et un cours de Step. Les Estoniens adorent apparemment faire des tours dans tous les sens, cela porte à confusion... Et de toute manière la musique en "boum boum boum", ce n'est surement pas ma tasse de thé... Je préfère largement les airs latino de la zumba!
Nous avons également visité le Parlement Estonien, et assisté à une conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Estonie.



- Jeudi 10 mai :
Visite de l'usine de Kitman [et je ne sais plus quoi]. Le bâtiment date de l'époque soviétique, le directeur commercial, qui nous a fait visiter l'usine m'a dit qu'elle fut construite dans les années 1940. La société fabrique des meubles pour des boutiques, supermarchés... Ce fut impressionnant de voir toutes les machines, le bruit, la chaleur... Les ouvriers travaillent réellement dans des conditions très difficiles. Je les plains de rester toute une vie là dedans !

- Vendredi 11 mai :
Après midi : cours d'Histoire de l'Estonie, mais nous avons largement dérivé vers les divergences entre les Russes, et les Estoniens par rapport à l'occupation soviétique. Le professeur était très intéressante, et parlait avec sincérité de cette période, mais aussi des effets néfastes sur les Estoniens d'aujourd'hui. Elles nous expliquait qu'il y a une réelle séparation entre la communauté Russe et la communauté Estonienne. J'ai été très choquée de savoir que le gouvernement finance deux écoles : l'éducation Russe et celle du pays. L'intégration, le melting pot n'est donc pas possible. Par ailleurs, elle nous a parlé du basculement qu'il y a eu après l'époque soviétique. Selon elle, notre génération bénéficie réellement du changement, tandis que les personnes ayant grandi, travaillé durant l'occupation n'ont pas eu le temps de profiter de la liberté de 1991. On se rend compte à quel point la vie est tout de même nettement plus agréable en France !


 Le plafond est jaune, les murs sont bleus... 
Quelques photos du parlement d'Estonie. C'est le seul parlement datant de la période expressionniste. Le drapeau Estonien, qui fut d'accord le drapeau d'une association étudiante estonienne fut brandi sur une des tours pour la première fois, en 1991, lors de la seconde indépendance du pays. Le bleu représente la mer, le noir le terre et le blanc, la liberté. 

 Morceau ancien dans mur nouveau




D'autres infos sont à venir... Patience, patience...

samedi 5 mai 2012

Une estonienne légèrement folle... et xénophobe

Samedi 5 mai

Je rentrais de la salle de sport (fermée) avec Dragana, une de mes colocataires et également collègue chez Sentinelo.
 Les passages piétons sont non seulement invisibles, mais les feux, pour passer, sont aussi incompréhensibles, car décalés de manière illogique. Donc, nous traversons "à la française" c'est-à-dire sans attendre que le feu soit vert. Dragana repère une femme qui filme dans notre direction. Je pensais qu'elle regardait simplement les photos sur son portable ou quelque chose de ce genre. Mais non ! Nous continuons notre chemin, tout en se retournant, et nous nous apercevons qu'elle nous filme réellement. On se demande vraiment ce qu'elle fait, cependant nous continuons tout de même notre chemin... Et là, la vieille femme accompagnée de ses deux chiens, nous suit. Elle continue de nous filmer lorsque nous traversons. Dragana, aussi têtue qu'elle puisse être, s'arrête, se retourne vers elle, et attend. La vieille folle continue de nous filmer, alors je me retourne, et je dis à Dragana "Allons lui parler". Je lui demande, en anglais, pourquoi elle nous filme, quel est son problème, qu'est ce qu'elle veut ? De manière courtoise bien entendu... Mais la femme nous parle avec un ton très agressif et le tout en estonien ! Alors je lui dis que nous ne comprenons pas sa langue, nous ne sommes pas estonienne. Là elle me dis "Vous êtes Russes ! Rentrez chez vous !". Quelle agressivité ! Je ne comprends pas son comportement, je cherche à lui faire comprendre que nous ne sommes pas Russes, mais de simples Françaises, ne lui voulant aucun mal... Mais elle continue de nous dire des choses sans aucun sens : "Rentrez chez vous ! Vous traversez au rouge ! Vous allez passé à la télé ! Je vais vous signaler à la police" (ou quelque chose comme ça). Elle continue de parler en estonien, on ne comprend rien, on fait demi tour et on continue notre chemin. Mais là elle nous suit à nouveau. Alors Dragana décide de s'arrêter à nouveau, je fais de même pour ne pas qu'elle nous suive. Elle nous crie dessus en nous disant "Marchez, allez y, je vous suis". Une vraie dingue ! Dragana et moi refusons. Je lui dis à nouveau que nous sommes françaises, ne comprenons pas ce qu'elle veut. Elle m'insulte en me disant "Vous n'êtes pas d'ici, rentrez chez vous ! rentrez en France ! Vous n'avez pas à être ici ". Mais IMBECILE ! Ce n'est pas de notre faute si nous sommes ici, c'est notre école qui nous y oblige !... La conversation continue dans ce sens, à s’envenimer peu à peu... Elle décide finalement de continuer sa route... Voilà. Incompréhensible. Première expérience de xénophobie, ce n'est pas agréable,... Il faudrait qu'elle se fasse interner celle là !

Je tiens tout de même à préciser que je ne veux pas faire de généralité en ce qui concerne les estoniens. Il s'agit simplement d'une mésaventure que j'ai voulu raconté. Je souhaiterai néanmoins souligner le fait que le racisme et l'homophobie ne sont peut être pas montrés au grand jour, mais mes propres amis subissent des regards pesants, voire même des menaces à cause de leur couleur de peau très rare ici, ou bien à cause de leurs préférences sexuelles...

vendredi 4 mai 2012

Visite de l'Opéra de Tallinn

Vendredi 4 mai

Après une demi journée de cours, nous avons visiter l'Opéra de Tallinn. La visite était assez brève, du moins, m'a paru brève. Car nous avons vu des endroits que j'aime beaucoup comme les coulisses, les ateliers, les salles de danse... qui me rappellent l'époque où je faisais encore de la danse classique. J'adore cette ambiance artistique, l'odeur qui émane des coulisses, l'émotion flottante lors de la préparation des décors,... C'est la première fois que j'ai eu le chance de pouvoir aller dans les coulisses d'un vrai opéra, bien que je sois assez familière des coulisses du Théâtre des Champs Elysées (merci Papa). Nous avons vu les techniciens préparant les décors certainement pour La Princesse Czardas, un opéra dont je n'ai jamais entendu parler... En tous cas, le programme en main, j'ai prévu d'aller voir Carmen, My Fair Lady, Swan Lake, au moins... Les places ici semblent beaucoup moins chères qu'en France ! Après je ne sais pas encore ce que les performances donnent... On verra bien !
Nous avons également vu un atelier où les artistes peignent les décors servant de fond pour les pièces, opéras et ballets. Puis nous sommes allés voir la salle des costumes (plusieurs salles en vérité), où logent plus de 200000 costumes !
Le guide ne parlait pas le meilleur des anglais, mais nous racontais quelques anedoctes tant bien que mal, notamment la raison pour laquelle l'Opéra a été reconstruit en 1949 : une nuit de l'année 1944, les Russes ont bombardé la ville (et l'ont quasiment détruite par la même occasion). La grand-mère du guide assistait à un ballet à ce moment là. Le traumatisme semblait encore présent dans l'esprit du guide, sans même qu'il ait vécu cela. On comprend mieux pourquoi les Russes ne sont pas très appréciés ici.
Par ailleurs, comme vous le savez certainement, je débute en septembre une année en prépa mode. J'ai pour obligation de tenir un carnet de croquis, de m'intéresser à tout ce qui est artistique. Cela a été pour moi comme une révélation. Non pas le fait de visiter l'Opéra, mais plutôt les entretiens de motivation que j'ai eu pour les admissions. Et je me suis rendue compte lors de cette visite, à quel point mon regard sur tout à changer. Mes yeux s'intéressent à tout (et moi aussi par la même occasion), ils détaillent tout, ciblent la moindre choses sortant du commun, virevoltent entre les parquets, les murs, les plafonds, les peintures, les costumes, les décors... J'ai l'impression de prendre des vagues d'information à chaque nouvelle visite. C'est grisant et frustrant à la fois, car je ne peux pas encore dessiner ce que je vois... J'essaye, je "croquise", sans grand succès ! Le tout est d'OSER !










Bref, une visite bien enrichissante que celle de l'Opéra, en tous points de vue.

mercredi 2 mai 2012

Le bus

Mardi 1er mai, rien au programme. Nous nous sommes levés tard (aux alentours de 11h). Rien de mieux qu'une grasse mat pour que nos corps se sentent presque en vacances ! Or, ce n'est pas le cas... Nous avons en effet des cours de prévu tout au long des 6 semaines, avec également des projets à réaliser sur l'économie et la culture estonienne. Nous avons cours dans une école de commerce de Tallinn, qui reçoit apparemment l'élite du pays... hum hum... Je ferai un article sur cette école un peu plus tard.

Mercredi 2 mai
Pour le moment, je voudrais vous parler des bus... quelle aventure nous avons vécu ! Les bus donnent l'impression de sortir tout droit des films de l'époque soviétique... J'exagère un petit peu, mais tout d'même, en tant que parisiens, cela nous surprend ! Les bus ne desservent pas souvent leurs arrêts, donc si on a le malheur de le rater, on peut l'attendre pendant au moins 20 minutes, ce qui nous semble éternel lorsque l'on sort d'un cours de 4heures d'analyse financière, et que nos estomacs crient faminent ! (Preuve à l'appui : desespoir commun...). Nous avons deux connexions à effectuer pour rejoindre l'école/les logements. Ce qui nous prend au minimum 45minutes... pas top  ! Au retour, nous avons couru comme des touristes imbéciles pour atteindre le bus suivant ! Autre soucis : les passages piétons ne sont pas du tout visibles, soit il n'y en a pas, soit ils sont quasiment effacés. Donc en général, nous traversons "à la parisienne", au risque de se faire renverser par une voiture, car ici, les automobilistes roulent très vite et très mal. A croire qu'ils ont tous pris un peu de vodka avant de prendre le volant... Oui, je suis un peu médisante...
Bref, cette journée m'a encore confirmé le fait que les Estoniens ne sont pas très accueillants. Ils ne parlent pas très bien anglais. Ils bousculent sans jamais s'excuser, et dévisagent sans aucune gêne ! Nous, Français, en profitons pour se plaindre légèrement... En espérant que personne nous comprenne !


Voilà pour le moment, à suivre, un article sur l'école, sur la nourriture, et sur la salle de sport...

mardi 1 mai 2012

Premier jour, premières surprises.

Lundi 30 avril.

La journée a débuté à 11heures du matin. Mme Jeanmangeain, qui nous encadre pour les premiers jours, nous a emmené faire un tour de la vieille ville de Tallinn.
Et "oh" agréables surprises !
En arrivant à l'aéroport, également en faisant le trajet aéroport-hôtel, je pensais réellement être dans une ville "grise", tout à fait représentative des villes de l'ex-URSS.
Mais ce n'est pas le cas, les bâtiments sont très colorés : rose, jaune, vert, bleu ! (photos à l'appui). Néanmoins on se rend compte à quel point nous avons de la chance d'être de Paris, où l'architecture est une des plus sublimes du monde ! Car les bâtiments ici, ne sont pas très impressionnant. Un peu de couleur fait cependant beaucoup de bien. D'autant plus que nous avons un magnifique soleil.
Bref, nous avons fait rapidement le tour de la Vieille Ville,... Ensuite, nous avons cherché un endroit ensoleillé pour déjeuner. Le service était assez long, mais la serveuse très sympa (ce qui change des autres personnes que nous avons croisé pour le moment). Le restaurant dans lequel nous sommes allé semblait être un endroit assez guindé pour la population locale. Néanmoins nous avons trouvé les prix plus que raisonnables (un smoothie à 4€, qui dis mieux ?).



                                         vue d'une partie de la Vieille Ville depuis les remparts


                                                                le parlement Estonien
                                                           l'église orthodoxe de Tallinn
Je reviendrais sur quelques points dans les articles suivants... L'inspiration ne suit plus !
ps : merci Papa pour l'appareil photo !

lundi 30 avril 2012

Les Parisiens en Estonie

Bonjour à tous !

Ce blog va me permettre de vous donnez des nouvelles sur mon séjour de 6 semaines à Tallinn, capitale de l'Estonie.
La bande de 33 Parisiens, issus de Novancia Business School y a été envoyé pour "étudier les opportunités entrepreneuriales du pays". Nous verrons ce que ça donne...


Hello everyone !

This blog will enable me to give you some news of my 6 weeks trip to Tallinn, capital city of Estonie.
The group of 33 Parisians students, from Novancia Business School has been sent there to "study the entrepreneurial opportunities of this country". We'll see how in turns up...


Lots of love !

Elena